La traversée de Paris est une manifestation de voitures anciennes dans les rues de la capitale où sont aussi invités les vieux deux roues, les vieux tracteurs et naturellement les vélos et bicyclettes de plus de trente ans. Les randonneuses de la confrérie y ont toute leur place.

Pour la seconde année consécutive, nous nous retrouvons avec la famille Vergnes au grand complet ainsi que Karla devant l’esplanade du château de Vincennes sous un froid insupportable . Nous partons vers 8 heures pour une traversée de Paris dont le thème est cette année les constructions métalliques. Comme nous partons dans les derniers, nous ne verrons pas la majorité des concurrents puisqu’il y avait un peu plus de 600 voitures, une bonne centaine de deux roues, quelques tracteurs et 32 vélos. 

Malgré le froid, c’est une belle ballade que nous faisons ; nous regagnons la ligne aérienne 6 du métro parisien après avoir emprunté l’avenue Daumesnil, puis les boulevard de Reuilly et de Bercy en passant devant Bercy. En suivant les viaducs métalliques de cette ligne, nous arrivons sur Montparnasse non sans avoir salué le Lion de Belfort place Denfert-Rochereau. Une boulangerie permettra de nous réchauffer un peu avec force café, thé et chocolat ; Notre route continue vers la rue de Sèvres pour rejoindre la rue de la Convention au bout de laquelle nous traverserons la Seine sur le pont Mirabeau.

A partir de là, nous nous perdons suite à des arrêts et je continue seul. Retour sur la rive gauche en empruntant le pont de Grenelle avec sa statue de la liberté, puis les quais jusqu’à la Tour Eiffel. De là, l’itinéraire rejoint Monmartre en empruntant le pont d’Iéna, puis remontée sur la place du Trocadéro, la place Charles de Gaulle, la place des Ternes, la place de Clichy et la rue Lepic qui permet de rejoindre le Sacré Coeur. Mais il est tard et comme l’accès à Montmartre est interdit aux voitures après 10h30, je suis bien seul en arrivant là-haut.

Le retour se fera , toujours avec une température glaciale de -3 en suivant d’abord le viaduc de la ligne 3 du métro, puis en bifurquant vers le fort de la Villette avant de redescendre plein sud en grimpant à Ménilmontant pour retrouver la rue des Pyrénées, puis la rue de Lagny où se trouve le seul passage à niveau parisien.

J’aurai ainsi fait une boucle d’une soixantaine de kilomètres avec un 650 oui, mais un 650C des années 1930 sous un froid polaire. 

Jean-François G.