La petite troupe parisienne a finalement réussi à se réunir et à partir en promenade !

Le temps était frais mais le soleil radieux. Cinq bicyclettes se sont élancées de Meudon dès potron-minet bien tassé. Trottant le long des berges de la Seine elles ont rejoint l’esplanade de La Défense de son arche d’albâtre. Là, les cinq cavaliers ont décidé de s’arrêter dans un établissement vendant des amburgés afin de déjeuner au soleil aussi sur les marches de ladite arche. C’est vous dire s’ils étaient partis tôt…

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De là, repus, ils ont pédalé dans la jungle urbaine alto-séquanaise afin de rejoindre le port de Nanterre.

Et zou, virage à gauche, direction Rueil-Malmaison. Traversée de la Seine au pont de Chatou et petit coup d’oeil à l’île des impressionnistes.

La piste rive droite était dégagée, roulante quoique souple, nous avons maintenu notre petit trot confortable afin de ménager les moins entraînés d’entre nous.

Arrivé en face de Saint Germain en Laye la royale, le groupe s’est divisé. Deux éminentes membres ayant décidées d’aller prendre un repos bien mérité. Direction la gare du RER A, changement à La Défense et descente à Saint Cloud pour rejoindre ensuite Meudon en pédalant.

Le reste de la troupe a décidé de poursuivre l’aventure et n’écoutant que son courage a piqué des deux pour dérouler un galop de chasse et rejoindre rapidement le Nord du méandre.

Arrêt technique et revigorant aux bac d’Herblay dans l’excellent établissement de la Maison du passeur.

Puis reprise de la chevauchée jusqu’à Conflans-Sainte-Honorine, capitale mondiale de la batellerie…

Si jusque ici la route avait été plutôt agréable, verdoyante, fleurie, avec un revêtement en stabilisé bien entretenu, la seconde partie du voyage a été un peu moins plaisante, notamment en raison de la dégradation des chemins. Nos machines chaussées en 32 fillette étaient presque à la limite de l’exercice dans certains moments.

Nous sommes repassé rive gauche à Triel-sur-Seine, puis avons traversé la base de loisir de Verneuil. Et là ce fut le drame de notre journée. Notre plus fidèle Haridelle a finalement manqué de souffle. Il nous à fallu la bichonner pendant un long moment afin qu’elle puisse repartir…

Pressés par le temps et par les horaires de la SNCF, nous avons dû forcer le train pour rejoindre Mantes la Jolie et sa Collégiale…

Eglise Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus d’Elisabethville (béton armé 1928)
Spéciale dédicace pour les fans des Chevaliers du Ciel.
Collégiale de Mantes-la-Jolie

Arrivés entiers à Mantes, mais bien fatigués, nous avons finalement pris le train de 19h53 en direction de Paris Montparnasse.
Cette première étape de « La Seine à Vélo » est intéressante mais pas très adaptée à nos bicyclettes. Surtout après trois jours de pluie et ce en raison de la mauvaise qualité du revêtement stabilisé du chemin. Le balisage est correct mais l’usage d’une bonne carte ou d’un gps est cependant recommandé.

La suite au prochain numéro !

A l’écurie.