Un confrère détiendrait-il une boîte de Doliprane dans le fond de sa sacoche ? Oui parce que notre Pierrot de Souillac, organisateur zélé et de haut vol, souffre ces dernières semaines de céphalées violentes. L’homme est coutumier du fait car il souffre d’organisationite stressante. Des douleurs puissantes qui le saisissent dès qu’approche la date de départ de l’une de ses sorties cyclistes.
Et la dernière en date, qui prendra le départ le 18 mars prochain, l’hivernale confrériale 2019, a provoqué une crise majeure qu’il a du mal à gérer.
Pour la nouvelle édition de ce voyage itinérant hivernal, les participants seront 20 sur la route. Nombre pour la première fois atteint lors d’une organisation qui, de par sa date précoce, peut se heurter aux frimas et à la douche céleste. Du fait du nombre et concrètement, notre copain s’est copieusement prit le chou pour loger son monde, tant en cette période dite « hors saison » (nouvelle connerie sociétale : comme s’il fallait le bon vouloir météorologique pour faire ce que l’on a envie. ndlr), les établissements aptes à recevoir les voyageurs sont rares à être ouverts. Second critère qui plombe les vaisseaux sanguins du cerveau de notre homme : le fait que le groupe doit franchir le col du Perjuret. « J’espère que la neige ne nous empêchera pas de passer ! » Qu’il s’inquiète notre Pierrot. Nous autres du Languedoc avons beau lui expliquer qu’à 1 031m d’altitude et à la mi-mars, il est peu probable qu’il faille faire appel au chasse-neige, rien n’y fait, le copain stresse à s’en faire péter le ciboulot.
Bref, tout cela pour vous dire que l’hivernale Pinsac – Avignon se prépare et que tous ceux qui vont y participer sentent monter les picotements du plaisir anticipé. Quant à la santé de Pierrot, si le Doliprane ne le calme pas, nous tenterons la Lamaline.