Les rencontres, à la Confrérie, elles se multiplient comme les petits pains sur la montagne*. Au temps des pionniers, la seule fois où les survivants ayant pris le maquis pour éviter de subir l’humiliation des couraillons bariolés se réunissaient, c’était à l’Ascension. Mais force est de constater que, heureux de l’ambiance qui sied à tous les rendez-vous, les ouailles sixcentcinquantistes en redemandent.

Les responsables, soucieux du bonheur de leurs « administrés », ont donc d’abord ajouté le rassemblement du 11 novembre. Ce fut ensuite l’hivernale, programmée au mois de mars, nous sommes volontaires mais pas assez fadas pour nous en aller crapahuter dans 50 cm de neige par moins 15° au thermomètre. A ce stade, trois rencontres par an, il n’en manquait qu’une pour que chacun des trimestres de l’année soit couvert par un rendez-vous. Et que donc ne passent pas trois mois sans que les plus assidus, ou les moins contraints, professions ou distances, puissent se retrouver pour se ressourcer et aviver la flamme.

Ce fut notre Dédé qui émis l’idée, c’est la spécialité de notre Gascon au béret, du VSD (Vendredi, Samedi, Dimanche). Ce sont ces trois jours de la première semaine de septembre qui s’y collent désormais pour occuper le terrain de l’automne.

C’est ainsi que, d’association purement technique et à la demande de ses adhérents, la Confrérie des 650 est devenue une sorte de club national. Mais qui s’en plaindra ? Le technique reste la préoccupation majeure des responsables désireux de promouvoir le diamètre 650 B, à leurs yeux le mieux adapté à la pratique d’un cyclo-tourisme bien compris. Mais rajouter au-dessus la possibilité de rouler avec les potes et de faire la méga teuf, c’est un plus qui vaut son pesant de bouchons de valves.