Pire que pour les « ripatoneux* », nous autres pédaleurs sommes encore plus pénalisés par les mesures de confinement prises par les autorités. Même plus possible de se mettre quelques kilomètres sous les roues. Dans cette situation sachez, confrères sixcentcinquantistes, que le comité directeur souffre, pour lui d’abord parce qu’il se voit contraint pour l’heure de construire sa vie cycliste de souvenirs, et pour vous à qui il ne peut apporter grand-chose.
Désireux pourtant d’être présent en ces temps difficiles, il entend travailler sur différents projets afin de maintenir un contact avec vous. Certes, si pour le cycliste lambda pas de cyclisme sans vélo, la pratique confrériale s’enorgueillit d’être une activité beaucoup plus large qui intègre toutes les méthodes capables de créer du lien pour enrichir, individuellement et collectivement, la réflexion, pour faire avancer les sociétés humaines même une fois descendu de vélo.
C’est pourquoi, dans l’attente fébrile et pressée de l’enterrement du coronavirus que nous fêterons en grande pompe avec feux de Bengale et champagne millésimé, nous vous appelons à répondre à nos sollicitations et même à créer sur l’ensemble de la France une toile d’araignée de messages de tout types pour maintenir, aussi fort que possible, le lien entre les adhérents de notre association.
Dans l’attente de la revoyure qui ne sera que plus chaleureuse après l’interruption forcée que nous sommes en train de vivre, nous vous souhaitons bon courage, à vous tous qui vivez votre meilleur temps sur deux roues et qui, aujourd’hui, êtes contraints de demeurer le cul dans le canapé.
Patrick
* piétons