Une sorte de suite illustrée par l’exemple de l’article de Pierre Maroselli (revue 650 n° 37 )
T’as raison ! Après la visite du château de Roquetaillade, il était temps de grailler, c’est midi passé, et rien dans les sacoches. Pour aller plus vite, je propose à Françoise de rejoindre Langon (12 bornes grosso modo) par la piste cyclable au départ de « la gare » de l’Arroc près de Roaillan. Tracé violet –piste cyclable- bien indiqué sur la carte IGN TOP 100 n° 160. « Bon. Hé Bé on y va, je te suis ». Dès le départ, chemin blanc, stabilisé, ok, mais pas de panneau !!? J’aurai dû l’écouter à Françoise « t’es sûr ? Mais oui, nos vélos sont fait pour ». Sauf que c’est la piste qui ne l’est pas : au bout de 2 km, chemin herbeux, puis sentier étroit, très étroit, ornières, traverses de bois, rails. Cela ne fait plus de doute. On est bien sur une ancienne voie ferrée. Ça devient franchement impraticable -on porte les vélos- boue, branches, ronces (en fait des lianes avec des épines, grosses les épines), et pour agrémenter le tout, des moustiques, tigres, c’est tendance ! « Kes kon fê » ? Demi-tour ? Pfft ! « P….. À quelle heure on va bouffer » ? « On avance… » Pendant que Françoise tient les 2 randonneuses, Dédé défriche (photo) avec un bâton de fortune. Finalement, après 2h00 de Xapatan, « tout grafigné », nous retrouvons la civilisation à Langon. On nous aurait proposé un « macdo », on l’aurait mangé, c’est vous dire ! Merci qui ? Merci IGN !