Il l’explique de façon claire notre grand Georges national dans le « Chêne et le roseau », il est des cas où, pour ne point rompre, il faut savoir plier. La Confrérie est aujourd’hui rendue à ce point où, sans renoncer à son projet foncièrement social, elle va devoir faire quelques concessions au système juste histoire de le couillonner plus tard.
Nous allons donc devoir renoncer à maintenir le prix de notre randonneuse « Cévennes » en-dessous de la barre des 2 000 €. Parce que tout autour de nous augmente. Les pièces de notre machine aussi. Et que si, de longue date, nous combattons, pompes et chaînes de vélo en main, pour rebattre les prétentions de notre monde cupide, seule une victoire à la Pyrrhus peut aujourd’hui nous être promise. Alors notre belle va prendre 105 € soit 5 % de son prix. Nous en sommes contrits car le fait représente pour nous, sinon une reculade, au moins un revers à accepter au sein d’une guerre difficile pour maintenir une certaine visions des choses.
Cela dit, camarades cyclistes rebelles aux plumages programmés, Cévennes demeure, même à 2 100 €, une randonneuse d’un exceptionnel rapport qualité-prix.
Le président