Elle porte joliment une double casquette Johanne : celle de trésorière, et celle maintenant d’organisatrice. Dans son rôle premier, elle excelle ! Elle maîtrise aussi bien les euros qu’un jongleur les balles et n’est pas encore né le cyclo qui pourrait la repasser d’une petite tune.
Dans son rôle d’organisatrice, elle va faire tout aussi fort. Mais comme son séjour sur l’Aubrac, du 14 au 18 juin, demeure son plus gros challenge à ce jour, sans baliser outre mesure, la copine ne voudrait pas rater son coup, ne serait-ce que d’un poil.
De notre côté, nous sommes sereins, elle a réservé un gîte entier dans un endroit idyllique où paissent les vaches et croissent les petites fleurs. Quant aux participants inscrits, leur nombre et la qualité des expériences déjà vécues avec eux laissent percevoir à l’avance le fumet d’un nouvel instant de grâce, entre bicyclette et suave chaleur d’amitié.
Mais autant pour votre plaisir à vous que pour son mental à elle, si vous avez le loisir au mois de juin de laisser glisser votre randonneuse vers le pays de Gévaudan, écrivez lisiblement sur son adresse mail et faites-vous ajouter à la liste des fêtards confrériaux. Cela dit, magnez-vous quand même, ne restent que quelques places.
PS : pour les peureux, les non au fait de l’actualité, les craintifs des foudres célestes qui ont été à tord accusées d’avoir envoyé cette plaie carnivore, qu’ils sachent que la bête, qui entre 1764 et 1767, fit tourner en bourrique et en carpaccios humains, d’abord les bergères puis l’ensemble des populations locales, a été abattue et ne pourra en aucun nous pourrir les balades.