C’est fait ! Nous avons rendu hommage aux victimes de la grande guerre. Même si nous ne l’avons pas fait selon les codes habituels. Du 10 au 13 novembre c’est dans un gîte clair et intime au cœur du village de Duilhac-sous-Peyrepertuse qui, comme son nom l’indique, se blotti à l’abri sous les murailles de la formidable forteresse du même nom, que nous avons festoyé.
A l’abri de quoi le village ? De nos jours, on se le demande. Pas du vent en tout cas. Car le premier et le dernier jour, nous ne sentîmes pas le renfermé. Le chevelu président ne fut pas le seul à ressembler à un diable cycliste.
Les hirsutes, donc, furent seize à braver les éléments déchaînés et les festivités épuisantes pour les zygomatiques.
Les courageux qui prirent la route, vendredi, malgré les « pissettes » successives qui, de tant à autres, arrosaient les garrigues et les tuiles romanes, encaissèrent même une persistante volée de gouttes juste à la traversée des gorges de Galamus. La chose n’ayant pu, et c’est chez nous bien normal, entamé ni leur moral, ni leur plaisir.
Samedi ce fut la cerise ! Une magnifique journée de printemps… sans vent, qui l’aurait crû ? sur des routes chaloupées, vers des cols gentils sur la douce herbe desquels certains ont posé une fesse. Prochain rendez-vous la sardinade, officiellement destinée à fêter Noël. Nous avions pensé présenter les sardines en bûches. Mais le pâtissier n’était pas équipé pour retirer les arêtes.
Des copains s’étaient déplacés de Paris, de Normandie et même de Belgique pour participer à la fête, c’est vous dire si nos rencontres apparaissent exceptionnelles ! Mais ça, depuis qu’on vous le rabâche…