Les sportifs en général et les cycliste en particulier, à quelques exceptions près, ne fument pas. Logique ! S’envoyer des volutes goudronnées dans les bronches juste pour le plaisir de les recracher connement en composant des grimaces de pif ou de bouche, juste après qu’elles aient encrassé les alvéoles pulmonaires dont l’exercice physique te réclamera plus tard le plein usage, il n’y a rien là de particulièrement malin.
Mais au-delà de la pratique que, ma foi, chacun est libre d’adopter en regard de l’intérêt qu’il porte à sa santé, la chose illustre, sur les quelques centimètres carrés du paquet de baguettes nocives, toute la connerie de notre pauvre monde.
« Fumer tue » qu’il est marqué ! Qu’on juge ici de l’hypocrisie ambiante. De bonnes âmes s’étaient enquises du risque encouru par les populations à tirer des « tafs » puantes sur des milliards de tiges de huit. Grâce à cette assertion qui se veut préventive, chacun, producteurs et État, vaquent désormais sans remords à leurs activités polluantes, persuadés, plus ou moins sincèrement, d’avoir agit puissamment contre le fléau. Vendre et acheter un produit de consommation courante qui annonce fièrement sa capacité à flinguer le consommateur, voilà bien là synthétisée la grande bétise de l’homo dit sapiens.
Le vélo n’est pas un antidote, mais si tu pipes, mon garçon, les prochains hectomètres en pente te feront savoir que si la cigarette tue, le ridicule lui ne te tuera pas.
Patrick