Le vin, qui me contredira, c’est de la convivialité liquide, de l’amitié en bouteille, de la pommade veloutée capable de soulager les égratignures que la vie impose à l’âme. Alors nous, ce produit, il nous correspond. Car si nous prétendons être des cyclistes d’expérience, notre monde de cyclos se vit aussi, nous l’avons déjà dit, une fois les deux pieds par terre.
Il y a donc longtemps que nous avons entériné le fait que, si nous sommes géographiquement assez éloignés les uns des autres pour ne pouvoir nous rencontrer plus d’une fois par trimestre, le vin, produit festif par excellence, peut être une sorte de lien pour unir dans l’esprit des sixcentcinquantistes en mal de partage.
C’est pourquoi nous avons lancé la cuvée « Confrérie des 650 ». Mitonnée par un vigneron du Gers, Denis Capmartin, avec qui nous travaillons depuis les débuts de l’affaire. Il s’agit d’un rouge Madiran de très belle facture puisqu’il s’inscrit sans peine dans le classement des meilleurs concours.
Sur les qualités œnologiques du précieux breuvage, je ne m’étendrai pas. C’est là une affaire de spécialistes et je n’en suis pas un. S’il a des notes de fleurs rouges ou blanches, un nez poivré ou une grande longueur en bouche ? « Je n’en ai aucune idée ! » Et après tout est-ce important ? Ce qui est sûr c’est que c’est du bon ! Il offre sans peine aux confrères la possibilité de mettre sur leur table en accueillant des amis, un peu de leur association et de sa façon d’envisager la vie. Quant au slogan : « à consommer avec modération », faudrait pas, encore une fois, que les autorités nous prennent pour des billes, on peut boire un petit coup sans devenir des ivrognes.
Les adhérents à jour de cotisation trouveront leur bon de commande dans le n° 40 de leur revue.