Déjà un bail que la Confrérie des 650 propose ses randonneuses à ceux qui, en devenant adhérent, peuvent les acquérir. Le concept, de mise à disposition de machines de haut niveau accessibles au plus grand nombre, fonctionne bien je vous remercie, mais, vous savez ce que c’est, les passionnés sont toujours insatiables. Aussi, même si bien rare aujourd’hui sont les organisations où ne batifolent pas quelques-unes des créations confrériales, nous autres responsables nous faisons à longueur de journée péter les méninges pour trouver la bonne gâche qui nous permettrait de diffuser plus.
Et bien, subrepticement, m’est venue l’idée que peut-être avons-nous de longue date présenté les choses à l’envers. Peut-être ne devrions-nous pas nous ruer à la chasse au cycliste pour lui présenter notre vision de la chose pédalée, mais plutôt nous mettre en quête des populations partageant notre philosophie écolo et militante (si, si il en existe!) pour lui expliquer que notre randonneuse demeure mordicus la machine qu’il lui faut. Parce qu’évidemment, celui qui partage l’idée est déjà ou sera un jour cyclo-touriste. Bon, soyons clair, nous ne concurrencerons quand même pas Décathlon ! Mais faut dire que ce n’est pas non plus notre but.
Patrick