Même si l’ensemble des sixcentcinquantistes ne souffrent pas de la tare, il est toutefois évident que la Confrérie des 650 est prédisposée à la couillonnade. Ainsi, la sentence qui germa dans le citron dérangé de l’une de ses plus hautes huiles, que « le vélo quand c’est chiant, c’est là que c’est vachement bien, et que quand on se pèle les miches c’est de la crème de plaisir. » C’est sur ces bases, assénées tel le théorème de Pythagore, qu’est née l’hivernale de la Confrérie.

Des frileux, cyclistes hésitants, ont ronchonné pour que la randonnée frisquette soit repoussée en mars… juste histoire de permettre au mercure de remonter un peu. Mauvais plan ! Les deux pélucres* survivants de l’édition 2013 se souviennent qu’au soir de la dernière étape ils éclatèrent en larmes devant une cheminée amie, tapant des pieds en cadence, ruisselant sur le carrelage en ignorant les yeux furibards de la maîtresse de maison, soufflant sur leurs doigts gourds en jurant fort contre la grêle et le vent glacial des Pyrénées.

Et bien, et c’est à n’y pas croire, les foules adhérent au projet. Et les fadas seront une quinzaine à s’élancer cette année au départ du Lot.

Comme quoi l’analyse initiale fut juste, et l’affirmation citée plus haut confirmée à l’aune de l’expérience. Quant à la santé mentale des confrères… y’a-t-il un psychiatre sur le site ?

* pauvres diables mal embarqués

Patrick